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O ! Projection othogonale d'un ange sur la terre, conjuguée harmonique de mon âme, mon coeur décrit autour de vous les lieux géométriques de l'amour.

Que ma bouche soit tangente à la vôtre, que votre confiance soit à la hauteur de mes espérances et ne me réduisez pas à un minimum.

Cette délicieuse et exponentielle fonction ne saurait être équilatérale qu'à l'espérance d'une dérivée : mettre mon bonheur à son maximum.

Mathématique

Mademoiselle,

De même que le soleil attire la terre, je me sens attiré vers vous en raison inverse du carré des distances.

C'est une véritable permutation circulaire que mon coeur a opérée et tout s'est annulé en lui sauf votre souvenir qui y a pris racine.

C'est en vain que je cherche à vous oublier depuis le jour où un rayon de vos beaux yeux a traversé l'ellipse de ma vie.

Je ne songe qu'à vos qualités incommensurables, qu'à vos charmes infinis.

Vous êtes le lieu géométrique de mes pensées, le centre de mon espoir, le point de concours des médianes de mon coeur.

Mathématique élémentaire

Mademoiselle,

Lorsque je considère le cercle de beauté dont vous êtes le centre, je me perds dans l'infini de vos charmes

et je suis tenté d'abandonner au calcul infinitésimal le soin de sonder les diverses perfections qui sont en vous.

Vos charmes sont tels que j'abandonne le principe de Newton pour celui de Pascal, où l'attraction se change en pression

et je décris une ellipsoïde vraie résultante des forces centripètes qui sont en vous.

Si encore je pouvais extraire la racine carrée de mon amour,

mais cette quantité est aussi incommensurable que celle de vos charmes

et rien ne saurait éliminer le feu qui me dévore.

Avec un multiplicande tel que vous et un multiplicateur tel que moi quel produit n'obtiendrions nous pas ?

Additionnez les résultats et voyez si vous pouvez persister dans un dédain

qui ne me laisse comme quotient qu'une faible portion d'espoir et le suicide comme reste.

Môme Mécan's

Elle a une tête de bielle, un corps de pompe, des jambes de force.

Ses bras de levier sont terminés par des coquettes mains-d'oeuvre qu'elle enfonce douillettement dans un manchon d'accouplement.

Sa bouche de chaleur est garnie de jolies dents d'engrenages.

Elle a des joues de coussinet, des oreilles d'écrou, un nez de mandrin.

Ses pieds à coulisse sont chaussés de sabots de freins et, comme elle a la vue basse, elle est munie de lunettes à suivre.

Elle porte coquettement un chapeau de palier et sa démarche excentrique lui donne un certain balancement de marche.

On la voit souvent assise sur un banc de tour, à l'ombre d'un arbre de transmission

et serrant dans ses bras une poupée mobile qu'elle cajole de ses doigts chargés de bagues de graissage.

Technologique

O! Chère adorée ! Que devient-tu loin de moi ?

Pourquoi cette explosion provoquée par un ion positif rencontrant un ion négatif d'amour et produisant une étincelle de jalousie

a-t-elle suffi pour briser en un instant le feu de forge de nos sentiments ?

Te souviens-tu du jour où, d'une mèche perfide, l'amour perça nos coeurs en série?

Privé de ta présence, l'alésoir du dédain ne fit que fraiser une passion que ton indifférence vint tarauder.

Jamais la vis de l'oubli ne comblera ses filets rongés par le chagrin.

Il faut que le degré de dureté de ton âme soit immense pour que la meule de mes supplications ne parvienne pas

à rectifier le dédain avec lequel tu martèles mon coeur sur l'enclume de tes moqueries.

Mon être tout entier n'est pas de bois.

Jamais ses fibres ne résisteront à la flexion à laquelle toutes les humiliations les soumettent.

Un jour viendra où la rupture se produira.

Pareil à la masse d'un foyer où tu verras mon désespoir s'abattre irrésistiblement pour réduire à néant les monceaux de mes illusions,

un jet brûlant coulera de mon cerveau.

Dans un embrasement, le noyau de mon intelligence durcira, tandis que, décrivant des courbes hélicoïdales,

ma raison se volatisera et que mon indulgence s'armera de la varlope et rabotera ta cruauté.

Que ton amour se soude au mien, tandis que tes yeux s'échauffent,

mon coeur en délire forgera notre bonheur qui n'est pas fait pour aller à la ferraille.

Définitions et théorèmes fondamentaux

Principe fondamental du Tabagn's

Ne jamais remettre au lendemain ce qu'un autre peut faire le jour même.

Théorème de l'E.N.

Plus la poitrine est plate, plus on est près du coeur.

Théorème d'Archimède

Tout corps qui, plongé dans la poche d'un petit cop's, n'a pas réapparu au bout de 5 mn, peut être considéré comme perdu.

N B : Le délai peut être ramené à 10 s pour l'huile bouillante.

Théorème du cinoch'

Plus c'est creux, plus c'est plein.

Théorème de P'toche

De plus en plus on en fait de moins en moins.

Premier corollaire

Celui qui ne fait rien en fait encore plus que celui qui en fait moins que lui.

Corollaire de Marsup's

Si c'est pour cuver, autant ne rien faire.

Théorème de Gulden

Le volume engendré par une jeune fille qui tourne mal autour de ses 18 ans est un ballon.

Théorème de Gordini

Vroummm

Théorème du flirt

La main dans la main,

La main dans le machin,

Le machin dans la main,

Mais jamais le machin dans le machin.

Définition du trou

Absence de matière caractérisée par la présence de la même matière autour de lui.

Définition de la re

Ce qui reste quand on a tout enlevé.

Définition du trait mixte mi-long mi-court

Les éléments longs de ce trait mixte sont nettement plus courts que ceux du trait mixte ordinaire à éléments très longs, tout en restant nettement plus longs que ceux du trait mixte à éléments courts.

Définition de la pin's

C'est la différence entre l'heure qu'il est et l'heure qu'on dit qu'il est quand on dit l'heure qu'il est.

Théorème du colon

Toute femme qui se respecte est une putain qui s'ignore.

Définition de la femme